La Piel Que Habito Sortie DVD/Blu-Ray et VOD

Avis sur le film La Piel Que Habito

1. Avis La Piel Que Habito de Moustique:

   29/12/2011 à 20:11

   Un film ectraordinairement étrange et extraordinaire. Du grand almodovar :D

   Avis La Piel Que Habito de Steve:

   24/03/2012 à 09:54

   Très bon film, mais réservé à un public connaisseur car très bizarre. Moi j'aime, c'est un style à part.

   Avis La Piel Que Habito de Fabio:

   26/03/2012 à 12:41

   La piel que habito 2011 Dernier film de Pedro Almodovar, certainement pas son plus mauvais ! C'est grâce à sa technique cinématographique qu'Almodovar peut nous présenter un film de cette qualité. Bien sûr, on y retrouve ses thèmes favoris , en particulier celui du rapport avec la Mère, abordé ici sous forme de litote mais ce n'est pas le seul . Son héros, Robert Ledgard, est un chirurgien esthétique exceptionnel . Son activité nous renvoie au regard que nous posons sur nous-mêmes et sur celui que les autres posent sur nous - ou que nous croyons qu'ils posent sur nous... Sa femme l'a quitté , s'est enfuie avec son amant. Les amants ont un grave accident : lui n'a rien , elle survit grâce aux soins de Ledgard mais elle demeure défigurée - elle est devenue monstrueuse - Lorsqu'elle voit son image dans le reflet d'une vitre, elle se jette par la fenêtre et meurt aux pieds de sa fille qui l'a attirée par ses chants. Par un ingénieux montage, Almodovar nous montre que la société exige toujours plus : jeunesse, perfection, beauté . Ainsi, l'intrigue se noue lors d'un mariage : la mariée , l'une de ses patientes , a trouvé un mari fortuné ! A ce mariage, Ledgard a emmené sa fille Norma , toujours gravement perturbée par la mort de sa mère . Elle y rencontre Vicente, un jeune décorateur qui travaille avec sa mère dans une boutique "vintage", perdu dans cet univers exclusivement féminin... Cette rencontre entre les deux jeunes gens s'achève en drame : d'abord consentante puis affolée , Norma se met à hurler , Vicente s'enfuit et Ledgard arrive : sa fille le prend pour son "violeur"...Almodovar souligne au passage l'impuissance de la psychiatrie face à la maladie mentale : Norma finit par mettre fin à ses jours comme sa mère. Naît alors chez Ledgard une soif de vengeance extrême . Il imagine un plan machiavélique: il enlève Vicente, et va, en le métamorphosant progressivement dans son service chirurgical personnel, en faire une "réincarnation " de Vera, sa femme disparue . Il fait de Vicente une femme ,une créature parfaite . La ressemblance avec Vera est criante .Mais que ou qui contemple - t-il sur son écran ? une odalisque ? une femme ? sa femme ? d'abord une oeuvre d'art . Quel rapport le créateur noue t-il avec sa créature ?Et inversement ?Amour ou vengeance ?L'image importe alors plus que tout ... Cependant, Almodovar , dans l'histoire romanesque de Robert Ledgard , (c'est sa mère qui le dit : il y a de la" folie" dans leur famille et le demi-frère de Robert, ex-amant de Vera est une sorte de bête ! ) évoque cependant l'idée que nous restons ce que nous sommes, génétiquement ...D'ailleurs, après une hésitation -réelle ou simulée - Vicente-Vera retourne chez sa mère ! Difficile de conclure , sinon que nous devons échapper au regard de l'Autre en cessant de nous regarder et assumer toutes nos différences..;